L’éolien en mer, aussi appelé offshore, fait l’objet de nombreux débats ces dernières années. Présenté comme une solution écologique à la transition énergétique, ce secteur soulève pourtant de sérieuses questions, notamment sur le plan financier et environnemental. Mais est-ce vraiment l’avenir que l’on nous vend ? Ou est-ce une gigantesque erreur qui pourrait coûter cher aux Français ?
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Un prix d’achat exorbitant : 192 €/MWh, vraiment ?
Un chiffre fait immédiatement réagir : 192 euros par mégawattheure. C’est le prix fixé par arrêté pour l’achat de l’électricité produite par les éoliennes flottantes en mer. Mais comparons cela avec le prix du marché : en moyenne, l’électricité se négocie autour de 40 €/MWh. La différence est tout simplement colossale !
Alors, qui va payer la facture ? Sans surprise, ce sont les consommateurs et les contribuables français. En effet, la loi impose que cette électricité soit achetée à ce tarif faramineux, ce qui entraîne un surcoût pour la collectivité.
On estime que les subventions accordées aux énergies renouvelables représentent 7 milliards d’euros par an. Pour ce montant, la France pourrait construire un réacteur nucléaire EPR chaque année. Ces réacteurs produisent une électricité fiable, pilotable et, surtout, à un coût bien plus compétitif.
L’impact environnemental : une solution vraiment écologique ?
On entend souvent dire que les éoliennes en mer sont une solution « verte » et « écologique ». Mais est-ce vraiment le cas ? Pas si sûr.
Derrière cette image, il y a des réalités souvent ignorées. Les matériaux utilisés pour fabriquer les éoliennes, notamment les pales, sont souvent importés de Chine. Leur production génère de grands volumes de déchets toxiques, sans parler du coût environnemental du transport. De plus, le recyclage des composants des éoliennes est extrêmement difficile et coûteux, laissant planer le doute sur leur impact à long terme.
Pourquoi cette fuite en avant ?
Malgré une consultation citoyenne majoritairement opposée au développement des éoliennes en mer, le gouvernement a adopté en avril 2020 une programmation énergétique qui pousse encore davantage cette technologie. On peut se demander pourquoi.
Certains avancent l’hypothèse d’un système où les intérêts économiques priment sur les décisions rationnelles. Des acteurs privés bénéficient de ces subventions massives au détriment des contribuables. Les citoyens, eux, doivent composer avec une hausse de leur facture d’électricité, sans pour autant profiter d’une véritable amélioration de l’offre énergétique.
Stop ou encore ?
L’éolien en mer, malgré ses promesses, soulève des questions légitimes. Entre un prix d’achat excessif, un impact environnemental discutable et une gestion des fonds publics contestée, il est temps de se demander si cette stratégie est réellement la meilleure pour l’avenir énergétique de la France.
Au lieu de dilapider l’argent des contribuables dans des projets aux rendements incertains, ne serait-il pas plus sage de miser sur des technologies fiables et éprouvées comme le nucléaire, qui a prouvé son efficacité et sa compétitivité ?
Le débat est ouvert, mais une chose est certaine : l’avenir énergétique de la France mérite d’être réfléchi avec pragmatisme et responsabilité.